Quelques projets
23/10/07 : Thème : la pâte à choux
Repas partagé, avec au menu :
-27/11/07: Comment cuisiner dans un tajine.
-18/12/07 : Repas de Noêl ( chacun prépare un plat- la veille pour certains- et mise en commun)
PROJETS pour 2008 :
- la cuisine Médiévale : outils, matières premières, confection de recettes, cuisson.
- Patisserie Marocaine
Toutes les propositions sont les bienvenues
2008 l'année du renouveau
Avec le concours de Marie (attention pas celle de la Pub, celle du Réseau) , l’atelier cuisine a bien fonctionné tout au long de l’année. Il s’est étoffé peu à peu. L’equipe a participé à différentes actions :
- gateaux pour nos après-midi conviviaux,
- participation avec le groupe de la Tour de Babel du Centre gaidier, et les cuisiniers du C.C.A.S. à la confection d’un repas moyennageux à l’occasion du repas mensuel servi au C.C.A.S. pour les personnes âgées ou isolées.
- Collaboration avec l’équipe d’animation du Centre Gaidier pour la préparation de la fête de fin d’année : un banquet du moyen-âge.
- Et bien sûr participation au Repas des 20 ans du Réseau le vendredi 6 juin 08.
Bien sûr chaque mois le groupe cuisine des recettes différentes proposées par les unes ou les autres, et dégustées en commun à la suite de l’atelier.
Si améliorer votre art culinaire vous intéresse : rendez-vous à la rentrée en octobre 2008.
Ha les belles réalisations
Les brodeuses tirent l’aiguille et apparaissent de beaux ouvrages :
au point de croix, au point compté ou avec toute autre technique les réalisations se succèdent.
Le groupe a réalisé une belle reproduction d’une balustrade de balcon d’un hôtel particulier de Riom. Cet ouvrage, qui a déjà été exposé pour les 20 ans du Réseau, fera partie de l’exposition des ouvrages qui seront réalisés pour le Livre de la Création Collective.
Quant aux tricoteuses, elles croisent avec dextérité les aiguilles pour réaliser des tricots plus beaux les uns que les autres.
Mais si les fils s’entrecoisent, les conversations filent et défilent ponctuées de rires.
Décidément ces deux heures là passent trop vite.
LE TASSOU
sur le thème "Remonter le Temps" Pierre a écrit :
Le TASSOU Eh oui ! c’est son nom ! il trône dans la vitrine du salon. Mon coup d’œil quotidien l’effleure.
Nos ancêtres, vignerons, décidèrent sa forme - petite tasse- d’où le mot de « tassou ». Il en faut douze pour remplir un « bousset » contenant un litre. Lorsqu’on le prend en main on découvre qu’il est en argent poinçonné et porte gravé le prénom, le nom de son propriétaire et l’adresse de sa cave.
Je suis un heureux papy. Enfant j’ai eu un pépé -vigneron- qui fut aussi mon parrain, ce qui fait qu’ayant hérité du tassou, je retrouve mon prénom et mon nom suivis d’une adresse de cave qui, hélas, n’abrite plus cuves et tonneaux. Je parle du joli vignoble qui entourait la ville d’Issoire et de sa notoriété.
Issoire, bon vin à boire
Belles filles à voir.
Le phylloxera, puceron maléfique, d’origine américaine, est venu à bout de ce vignoble ; quant aux belles filles… Merci mon Dieu !!! et aussi à elles !!! Je me souviens des dernières vendanges – j’avais huit ans . Comme à l’accoutumée on avait séparé les grappes : le Greffé et le Direct. Le Direct faisait l’ordinaire, le Greffé donnait le bon vin, celui que l’on conservait pour les dimanches et les grandes occasions. Il avait « bon goût » sentait le fruit et vieillissait bien.
Pour accéder à la cave, il y avait – et pépé n’était pas peu fier – des escaliers en ciment. Sur la gauche, un petit renfoncement sous le soupirail abritait deux « boussets » et, entre les deux, accroché à un piton le fameux tassou qui ne quittait jamais la cave. Servait-il ? De mes souvenirs d’enfant, les seules fois où je le voyais « en main » on goûtait le vin nouveau. Ils étaient toujours trois : Mon Pépé, tonton, mon papa. L’instant était solennel – Foin du Direct, mais le Greffé ! Pépé, le tassou en main, le humait, le lorgnait, le caressait de ses moustaches, vidait à terre quelques gouttes restantes et l’essuyait avec un linge…symbolique. Venait ensuite mon père suivi de mon oncle. J’ai toujours pensé à une complicité entre les deux frères leur permettant de comparer les années précédentes encore en fûts. Le tassou regagnait sa place.
On remontait ensuite deux bouteilles pour que « les femmes y goûtent ». Elles n’avaient pas droit au tassou – c’était en 1930. Les vignes ont disparu, mais les filles sont restées très belles !
Pierre Coudert Π Co
Des mots :
Témoin du passé, jeune cependant au regard de l’existence de l’homme, mes racines s’ancrent dans le sol, mes rameaux s’élèvent vers le ciel.
Témoin, je le suis du labeur de ceux qui travaillaient alentours, des rires des enfants qui jouaient dans la forêt, des promesses de ces amoureux jeunes, beaux, pleins de projets, des larmes du solitaire qui cherchait en moi un ami.
Par mes racines monte la sève nourricière qui fera exploser mes bourgeons au printemps.
Mes rameaux se parent d’un feuillage vert et dru qui s’élève si près du soleil qu’il parait toucher le ciel.
Et si mes feuilles tombent en hiver c’est pour mieux préparer ma résurrection l’année suivante.
Un jour un humain viendra, prendra mes mesures, discutera ma valeur marchande, un autre, puis un autre et encore un autre, viendront armés de scies, de hâches.... Je saurai qu’il est temps de faire mes adieux.
Rien de triste cependant, mon bois restera vivant, utile à la construction d’un bateau peut-être, ou tout simplement à celle d’une table autour de laquelle une famille se retrouvera pendant que dans l’âtre, je rougirai...
Mais, va la vie....
M.Th.
Atelier d'écriture : comment il fonctionne
le but :
Laisser aller ses pensées sur un thème choisi et les transcrire en
quelques mots.
Un jeudi par mois (le 1er jeudi de chaque mois) à 14 h.
Ecriture pendant environ 1/2 heure à 3/4 d'heure, puis lecture de nos textes si nous le désirons.
Un petit groupe se retrouve pour échanger des souvenirs, des pensées, des avis, des réflexions.
Le plus souvent tout simples, les textes écrits par chacun peuvent parfois se transformer en beaux poèmes pour ceux qui le ressentent.
5 juillet 2007 : voyage à Sarran et Collonge la rouge
Comme chaque année, le voyage du réseau, ouvert à tous les usagers du centre, a eu lieu le 5 juillet.
Nous sommes allés à Sarran visiter le musée du Président Chirac, il faudrait une journée entière pour tout voir. Après le repas, en route pour Collonges la Rouge, grâce au beau temps nous avons pu flaner dans ce joli village classé comme un des plus beaux de France
Création collective : réflexions
Réflexions sur le mode de travail :
Lors de nos recherches au sujet de l’Hôtel Guimoneau, des maisons vigneronnes, des tanneries, des boutiques, essayer d’en extraire des textes se rapportant à l’habitat.
Intervention des ateliers du réseau :
*Dessin : Paulette peindrait une boutique de la rue Gomot.
*Petites mains : quilting à partir de monuments de la rue de l’hôtel de ville.
*Broderie : Andrée demandera à Madame Mordefroy d’en parler à l’atelier broderie.
*Cuisine : Paulette demandera à Monsieur Sauvat de chercher un menu qui aurait pu être servi lors d’une réception à l’hôtel Guimoneau.
*Tissage : Contacter Marie-Claude.
*Photo-vidéo : Photos actuelles des 4 sites.
*Bricolage : aide pour encadrement ou autre.
*Généalogie, Histoire locale : ressources documentaires.
Les adhérents du réseau qui font du patchwork pourraient faire un travail collectif.
Création inter-réseaux : un livre c'était en 2008
Les réseaux de Clermont-Ferrand, Murat, Riom, Saint-flour et Vichy ont décidé de faire une création collective .
Décidée lors de l’inter réseaux de Riom du 2 mars 07, cette création collective a vu son thème être fixé lors de la réunion inter réseaux de Murat le 20 avril 07.
Le choix des participants s’est porté sur : l’architecture de l’habitat.
Beaucoup de recherche et de conception, beaucoup de création aussi autour des expos, mais tellement de plaisir à échanger. Le livre est fini ! superbe !